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Haïti, l'espoir des nations.

Il est encore temps de bien faire De suspendre les souffrances Tout n'est pas une question de pouvoir et d'argent C'est plutôt une question d'éducation, d'égalité et de justice sociale. Après,on verra,tout ira bien Il faut pas attendre la sécheresse, C'est assez chaotique,je crois. Le moment est à l'unité de tous Au fait, une seule patrie, Haïti chérie Riches ou Pauvres,noirs ou blancs. Il est temps de se coller nos têtes et de célébrer le mariage où tout le monde est invité.

Retrouvailles de rue

Juste le temps d'un je t'aime perdu Je ne sais où Dans un coin sombre De ma mémoire Ennemis dedans Amis dehors C'est fou, l'influence du milieu Le comportement s'adapte Quelle joie immense après cette dispute De te retrouver Tu as oublié toutes les promesses de guerre On a failli faire la paix en terrain neutre On s'est quand même échangé le Verbe

Nature préservée.

La feuille magique J'ai parcouru des milles pour la retrouver. Une vieille dame me l'a vendue,un paquet à cinquante centimes. Elle était présente dans la pauvreté des gens,pourtant elle devrait attirer la chance,la prospérité,la transformation,la purification. Quelle était cette clé qui ouvre la Baraca.

Murmures matinales

La vie,le silence la réflexion,la tristesse les funérailles,les cris,les pleurs Les affligés,les endeuillés, Le son assourdissant du métal contre le dur,contre lui-même La voix pesante de l'habitué Les mêmes actions,les mêmes paroles ici et ailleurs,de belles paroles en l'air,et des hommes d'honneur, c'est une espèce en voie d'extinction, Et toi que fais-tu dans le même cercle,tu tournes en rond,et la magie de Dambalah,ce dimanche matin,avec le culte du dimanche des chrétiens,la cohabitation parfaite,et moi l'éternel athée,l'observateur scrupuleux,des inquiétudes de critiques,me montent à la tête,je dois continuer à écrire.

Mon ami,Nuages.

Je voudrais te montrer Dans le ciel au loin Ce petit nuage qui me parle Sans arrêt,avec des mots doux et simples, Me dérobe mon silence comme on emprunte des sous-vêtements Il me caresse,me renifle,me pousse Profondément en réflexion Il siffle, puis souffle un vent violent qui arrache les bonnes mœurs Aux cités paisibles Voilà,on a construit un petit pont D'amitié entre nous C'est mon confident sur mesure Il me réconforte dans mes amertumes. Je ne suis plus bavard maintenant J'apprends à repenser mes idées empilées, Répandues ça et là.