Cyclone Jeanne Je me souviens de toi comme si c'était hier Sans avertir tu m'as surpris dans mon lit dans la soirée Tu as failli m'emporter avec toi,si ce n'est la vigilance de ma bonne vieille maman Qui nous a réveillés en sursaut pour nous échapper à la va-vite Les pieds trempés dans l'eau,une chambre haute d'en face nous a sauvés la vie,ainsi que d'autres voisins du quartier,des familles entières,des âmes perdues Des corps morts emportés par le courant,une eau salé et boueuse Et la pluie qui s'abatte en sanglots Pour nous rappeler les torts causés à la négligence,toutes les négligences de tout un chacun La prière,la résignation était le seul recours. Nous étions condamnés à mourir,si ce n'est la vigilance du Bon Dieu. Tu as laissé une cicatrice en moi que je n'ai pas pu oublier,tu es partie avec les bels albums photos de la famille,la belle table à manger,la grande armoise coûteuse de ma mère. Jeanne,tu es partie avec une partie de nous.
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